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L’adaptation des films au handicap sensoriel passe par la création de différents fichiers mis à disposition sur le DCP du film. Ces fichiers contiennent par exemple les différents canaux d’audio-description, ou encore les sous-titres adaptés.

Pour repérer les fichiers adaptés intégrés au disque dur du film (DCP), il est utilisé un codage particulier dans la convention de nommage des DCP. Pour cela, il faut utiliser des codes spécifiques à des emplacements précis.

Par exemple : MON-FILM_FTR_F_FR-FR-OCAP_FR-12_51-VI_2K_DIS_20090130_LAB_i3D_OV

DCP

Pour le Sous-titrage Sourds et Malentendants, il faut repérer dans la zone orange, qui code la langue,    la mention FR-FR-OCAP qui signifie : Audio en Français – Sous-titré en Français – Sous-titres à l’écran
Il existe deux versions des sous-titres SME : la version OCAP : sous-titrage affiché à l’ensemble de l’audience ou la version CCAP : sous-titrage affiché à une partie de l’audience grâce à des dispositifs spécifiques (type lunettes Sony, qui sont peu ou pas installées dans les cinémas). Par ailleurs, certaines applications (Twavox, AudioEverywhere…) utilise le fichier OCAP pour récupérer le ST-SME et le mettre à disposition sur leur application. Le fichier OCAP reste donc le plus utilisé à l’heure actuelle pour les ST-SME.

Pour ce qui est du son, les canaux à repérer sont dans la partie bleue :
VI pour Visually Impaired désigne l’audio-description
et
HI pour Hearing Impaired désigne le Renforcement sonore ou Son Renforcé.

La question du cryptage est elle aussi importante dans l’utilisation de ces versions. Suivant la façon dont ces fichiers sont intégrés au film, cela peut nécessiter une clé de décryptage (KDM spécifique) ou être mis à disposition sans cryptage comme une option au choix.

Idéalement, la mise à disposition des fichiers adaptés sur un DCP unique portant toutes les versions, permettant toutes les combinaisons possibles et cela sans cryptage, semble être la solution la plus souple. Elle garantie une programmation plus fluide des séances adaptées dans les cinémas.

Cela correspond aux recommandations de la CST sur les Livrables pour l’accessibilité des films.

Depuis ces recommandations, on voit beaucoup moins de DCP portant des versions cumulées (ST+AD) qui ne permettent pas de dissocier la diffusion de l’audio-description de celle des sous-titres à l’écran. Ces DCP avec versions cumulées empêchent l’utilisation de l’audio-description à titre individuel, via un récepteur ou une application, à l’usage unique de la personne malvoyante.
Nous sommes intéressés par le recensement de cette pratique résiduelle. Si vous l’observez dans les DCP reçus, n’hésitez pas à nous en informer : contact@cine-sens.fr

Enfin, il est important de distinguer ces mentions techniques, à destination des professionnels, des mentions publiques utilisées dans la communication qui sont explicites sur la solution de compensation proposée : Audio-description ou Version audiodécrite, Sous-titres SME ou VFST-SME, Son renforcé ou Renforcement sonore. Vous pouvez partager en commentaire des exemples de vos communications. Et retrouver des exemples dans notre rubrique Ressources.

Les méthodes pour rendre les films accessibles