Le “prix 2017 du meilleur film sous-titré pour les sourds et les malentendants” de l’ARDDS* a été attribué à la réalisatrice Emmanuelle Bercot pour son film LA FILLE DE BREST, sorti le 23 novembre dernier. Le Prix lui sera remis cet automne par Paul Vecchiali, réalisateur et parrain du prix, le jeudi 28 septembre ou le jeudi 7 décembre (la date reste à confirmer). A cette occasion le film sera projeté à l’Espace Miramar à Cannes en présence de la réalisatrice, la salle sera équipée de boucle magnétique et disposera d’une connexion Internet afin de retranscrire en simultanée les échanges avec le public.
Adapté du livre de Irène Frachon paru en 2010, Mediator 150 mg : combien de morts ? et distribué par Haut et Court, LA FILLE DE BREST avait reçu à ce titre, deux nominations du César 2017 : Sidse Babett Knudsen, qui tient le rôle de la pneumologue Irène Frachon dans le film, nommée pour le César 2017 de la Meilleure actrice tandis que Séverine Bosschem et Emmanuelle Bercot l’ont été pour celui de la Meilleure adaptation.
Afin de sensibiliser les médias et les professionnels aux difficultés que rencontrent les personnes sourdes à accéder pleinement à une oeuvre cinématographique pour profiter comme tout le monde, de ce spectacle unique et collectif, l’Association de Réadaptation et Défense des Devenus Sourds (ARDDS*) a décidé d’attribuer chaque année un “Prix du meilleur film sous-titré pour les sourds et les malentendants”, prix décerné par un jury national de sourds cinéphiles.
“Pour ce qui est des raisons qui ont conduit le jury à décerner le Prix 2017 à « La fille de Brest », sans doute faut-il laisser la parole aux jurés : « Je n’ai pas hésité à le voir plusieurs fois et à y amener des amis », « C’est un film magnifique et captivant, au rythme haletant », « J’ai tout particulièrement apprécié Sidse Babett Knudsen, criante de vérité et d’un naturel incroyable pour raconter ce combat », « Ce film formidable m’a permis de vivre ce qu’ont vécu Irène Frachon et son équipe, de ressentir dans mes tripes, comme elle, leur lutte interminable, leur persévérance, leur découragement parfois, mais aussi les pressions subies, l’injustice, le pouvoir des autorités, alors qu’elle menait un combat juste, non pas pour elle-même mais pour tous ces malades », « A la fin on est vraiment soulagés de voir qu’elle a gagné, mais à quel prix ! », « Une belle leçon de courage pour une cause juste », « Ce film a déclenché en moi une grande colère car je déteste l’injustice », etc”.*
Synopsis du film :
Dans son hôpital de Brest, une pneumologue découvre un lien direct entre des morts suspectes et la prise d’un médicament commercialisé depuis 30 ans, le Mediator. De l’isolement des débuts à l’explosion médiatique de l’affaire, l’histoire inspirée de la vie d’Irène Frachon est une bataille de David contre Goliath pour voir enfin triompher la vérité.
→ La bande-annonce :
Pour plus d’informations :
Prix du meilleur film sous-titré 2017
L’Association de Réadaptation et Défense des Devenus Sourds