Category: Initiatives

THERESE, d’Alain Cavalier : projection en audiodescription

Dimanche 17 octobre 2021 à 15h30, cinéma Reflet Médicis

Le FEMA : Festival La Rochelle Cinéma, engagé pour l’accessibilité des films !

Depuis 2018, le Fema propose des projections à destination de personnes malvoyantes et non-voyantes.

Chaque année, le Festival commande l’audiodescription de plusieurs films. Un atelier est ensuite organisé avec un groupe de personnes malvoyantes et non-voyantes afin de les sensibiliser à ce travail d’écriture. Enfin, des séances des films audiodécrits sont organisées pendant le Festival, avec un accueil adapté, et en présence des cinéastes.

Dans la continuité de cette démarche, le Festival La Rochelle Cinéma vous propose une séance exceptionnelle hors les murs de Thérèse d’Alain Cavalier, en version restaurée et en présence du réalisateur, le dimanche 17 octobre 2021 à 15h30 au cinéma Reflet Médicis, à Paris.

Cette projection sera accessible à toutes les personnes malvoyantes ou non-voyantes, elle sera présentée par Marie Diagne de l’association Le Cinéma parle, auteure de cette version audiodécrite.

Pour en savoir plus sur l’audiodescription et les actions du Fema en faveur de l’accessibilité, rendez-vous sur le site du festival.

Formation “lieux culturels et surdité”

Accueillir un public malentendant dans un lieu culturel

Le Messageur, entreprise coopérative spécialisée dans l’accessibilité pour les personnes sourdes et malentendantes, propose la formation « Accueillir un public malentendant dans un lieu culturel », qui se tiendra à Rennes le 26 novembre 2021 en présentiel et en visioconférence sur 2 demi-journées les 9 et 10 décembre 2021.

Cette formation s’adresse à tous les professionnels impliqués dans l’action culturelle, la communication et l’accueil des publics dans un lieu culturel. Par ailleurs, vous pouvez y participer quel que soit votre niveau de connaissance sur la surdité.

Les objectifs pédagogiques de cette formation visent à :

  • Identifier les obstacles liés aux surdités et les différents modes de communication.
  • Repérer les lieux et situations qui nécessitent la mise en place d’accessibilité dans un lieu culturel.
  • Choisir les moyens d’accessibilité à mobiliser en fonction des besoins des publics accueillis.
  • Mettre en place des conditions de communication accessibles.

Le parcours de la formation se déroulera en 4 étapes :

  • Le fonctionnement de l’audition et les conséquences d’une perte d’audition.
  • Les situations où la communication est hostile.
  • Les moyens de compensation individuels et collectifs.
  • Les attitudes inclusives indispensables à la communication.

Dates et format des prochaines sessions :

Cette formation sera co-animée par Samuel POULINGUE & Solène NICOLAS, consultants et formateurs en accessibilité pour les personnes malentendantes.

Rendez-vous sur cette page pour les modalités d’inscription.

Engager un·e référent·e handicap dans son cinéma

Qu’est-ce qu’un·e référent·e handicap ? Quel est ou serait le rôle d’un·e référent·e handicap dans un cinéma ? Pour qui ? Pour quoi ? Volonté ou obligation, comment les cinémas peuvent-ils construire une connaissance pérenne et partagée des questions d’accessibilité, embaucher des personnes en situation de handicap ou mieux accueillir les spectateurs et spectatrices ?
On répond à ces questions (et à d’autres) dans cet article ! N’hésitez pas à nous poser vos questions également, qui nous permettront de l’enrichir. Si vous avez des expériences ou des projets de référent.e handicap pour votre cinéma, vous pouvez toujours commencer par nous contacter ! A bientôt !

Nous actualiserons cet article avec vos nouvelles questions et nos nouvelles réponses : .

C’est quoi un·e référent·e handicap ?

Il s’agit d’une personne intégrée ou intervenant dans l’équipe, même s’il n’existe pas de référent·e handicap type. Selon les structures, ce poste peut se trouver à différents niveaux dans l’organigramme et peut porter plusieurs noms : référent·e handicap, coordinateur·trice handicap, chargé·e de maintien dans l’emploi, correspondant·e handicap…
Selon les besoins de la structure et le contexte, les missions varient.
Cependant, pour les cinémas, on peut déjà tracer les fonctions principales qu’un·e référent·e handicap peut effectuer.

Une veille continue

Les lois autour du handicap évoluent. Souvent, des décrets viennent s’ajouter à la législation, si bien que les lois sont parfois difficiles à suivre. De la même manière, le secteur est innovant, il demande une attention et une veille accrue pour agir au mieux dans l’air de son temps.
Déjà, dans ce court paragraphe, nous avons relevé une facette importante du métier. Un·e référent·e handicap veille sur l’actualité. Pour un cinéma, c’est une aubaine. En effet, les salles se doivent de répondre à leurs obligations légales dans l’accueil de tous les publics. Cependant, lorsque personne n’est qualifié pour suivre les évolutions législatives, le cinéma risque de perdre du temps ou de rester en incompréhension avec les mesures à prendre ; sans s’arrêter au cadre bâti, cela touche aussi au personnel, à la mobilité ou encore aux équipements et services proposés.

D’ailleurs, effectuer une veille sur la recherche et l’innovation est tout aussi important pour un cinéma moderne, cela évite de se tromper dans ses choix, par exemple pour la diffusion des versions audiodécrites, un·e référent·e handicap vous guidera dans le choix de votre matériel. Un·e référent·e handicap enquête auprès des publics pour trouver les solutions les plus adéquates pour le cinéma ainsi que pour spectatrices et spectateurs.

Un·e tiers de confiance

Les sujets liés aux situations de handicap sont parfois délicats à explorer, si bien qu’on peut craindre de s’y lancer de peur de se tromper, de heurter les personnes concernées ou encore que le public ne réponde pas présent.
Un·e référent·e handicap est la personne sur qui compter. Il ou elle pilote la direction des actions à mener et informe, oriente, accompagne aussi bien les professionnel·le·s de votre cinéma que les personnes en situation de handicap.
Si vous avez une question ou un doute, c’est directement vers cette personne que vous pouvez vous tourner et trouver une solution. Elle connait son sujet et saura vous aiguiller.

Exemple : vous avez mis votre énergie au profit d’un projet inclusif mais vous ne savez pas comment le faire savoir aux publics. Vous craignez que rien ne change dans la fréquentation de votre salle. Un·e référent·e handicap explore et construit les clés d’une communication réussie et pourra solliciter des acteurs externes.

Un lien avec les acteurs internes et externes

Afin de donner à votre cinéma, votre festival ou à tout autre évènement une dynamique inclusive, il implique parfois de se tourner vers différents organismes extérieurs : associations, gouvernement, collectivités territoriales…
Un·e référent·e handicap est un facilitateur. Il ou elle fait le lien entre les différents acteurs internes et/ou externes pour mener à bien vos projets. Issue du milieu inclusif, cette personne peut très vite savoir vers qui se tourner et possède parfois déjà un carnet d’adresse pour répondre à vos besoins.

Chef·fe de projet et coordination d’une politique inclusive

C’est peut-être le moment de prendre un nouveau tournant dans votre cinéma. Vous réfléchissez à une nouvelle politique, à l’installation de nouveau matériel, à une rénovation de l’accueil ? Un·e référent·e handicap est un·e pilote d’actions, de projets et de politique handicap. Son travail peut se concentrer aussi bien autour d’un diagnostic en vue de préconisations que d’une évaluation de vos pratiques.

Une communication précise

Un·e référent·e handicap organise la communication sur la politique handicap et vos démarches d’accessibilité, organise des évènements en lien avec le handicap, guide votre communication numérique, accompagne sur la création de vos programmes. Un·e référent·e handicap utilise un vocabulaire adapté.

Emploi de personnes en situation de handicap

12% de la population est en situation de handicap. 80% sont dits “invisibles”. Un·e référent·e handicap peut aussi être amené vers des missions de ressources humaines, notamment dans l’emploi de personnes en situation de handicap. Un·e référent·e handicap peut intégrer un nouveau salarié en situation de handicap ou permettre à un salarié de votre cinéma de faire reconnaitre son statut de travailleur handicapé.

D’autres questions

Est-ce que je suis obligé d’avoir un référent handicap ?

« Dans toute entreprise employant au moins deux cent cinquante salariés, est désigné un référent chargé d’orienter, d’informer et d’accompagner les personnes en situation de handicap »
(article L5213-6-1 du Code du travail)

La loi préconise à minima de désigner une personne référente pour une entreprise de plus de 250 salarié·e·s. Pas d’obligation en dessous de cet effectif.

Où former mon employé au poste de référent handicap ?

Il existe aussi bien des formations accessibles sans qualification particulière de courte durée que des formations sur deux ans accessibles à partir de bac +3 ou bac +4. Quelques exemples, dans une liste non-exhaustive, ci-dessous :

  • Université Paris Créteil propose un DIU Référent Handicap
  • Université de Nice propose également un DU Référent Handicap
  • Lumière Lyon 2 propose un master Référent Handicap
  • TH’Conseil propose des formations courtes (2 jours) pour former un employé au rôle de Référent Handicap
  • INSHEA propose en région parisienne un Master Pratiques inclusives Handicap aAccessibilité Accompagnement

Je suis une petite structure, comment faire ?

C’est vrai qu’avoir une personne référente handicap à temps plein dans une petite équipe peut sembler lourd de prime abord. Vous pouvez confier cette mission en complément d’autres fonctions à l’un de vos collaborateurs et le former pour cela. Il existe aussi des consultants qui font ce travail de référent handicap. Ce sont des structures qui accompagnent plusieurs entreprises pour leur donner une expertise sur les questions liées au handicap. Elles peuvent vous proposer un diagnostic, piloter une politique handicap, créer une stratégie de communication etc. Tout le travail qu’un·e référent·e handicap fait. Voici quelques structures qui proposent ce type de service : T’hompouss , D-CODE , TH Conseil
Ciné Sens peut également vous accompagner et vous orienter vers des structures ou associations.

Qu’est-ce que le handicap ?

Selon la loi n°2005-102 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, « constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »

Depuis 2005, c’est bien à l’environnement qu’on associe le handicap, et non à la personne. Plus précisément, c’est la confrontation entre un environnement et les singularités d’une personne qui va créer une situation de handicap. C’est bien pour cela qu’on parle de situation et pas de HANDICAPÉ.

Exemple : Je suis sourde. Je vais au cinéma. J’ai repéré sur le site internet que le film que je souhaite voir dispose d’une version ST-SME (chouette!). J’arrive au cinéma. J’avance à la caisse et m’adresse à quelqu’un pour acheter un billet. Jusque là tout va bien. La personne commence à me parler, un peu vite, trop vite. Pas le temps de lire sur les lèvres. Difficile de la comprendre ainsi que de faire comprendre quel film je veux voir. 2 laborieuses minutes plus tard, alors que ça aurait pu prendre 30 secondes, j’ai mon billet et je vais voir mon film. La situation s’est révélée, pour moi, handicapante. Et la répétition/accumulation de ce type de situations sur une journée ajoute à mon ressenti.

Environnement inclusif ou adapté au handicap

Alors qu’est-ce qu’il s’est passé dans ce court exemple? Je me suis retrouvée en situation de handicap (oh ça va, tout de suite les grands mots). Pourquoi ? Jusqu’à l’arrivée devant la caisse, tout s’est bien passé, soit l’environnement était inclusif et conçu pour que toute personne puisse en bénéficier, soit l’environnement était adapté, c’est-à-dire qu’il avait était construit de manière exclusive à l’origine mais qu’avec des solutions d’adaptation, il m’a été rendu accessible. Dans tous les cas, j’ai pu aller jusqu’à la caisse sans mal. Mais arrivée à la caisse, que s’est il s’est passé?

Le fait que la personne qui m’a accueilli (qui appartient à l’environnement, en l’occurrence, au cinéma), ne sache pas communiquer avec moi m’a placé dans une situation de handicap. Admettons qu’elle ait été formée, ou au moins sensibilisée à la surdité, son attitude aurait été différente. Elle aurait su communiquer, peut-être aurait-elle articulé plus lentement, ou utilisé l’écrit, manuellement ou via un système de reconnaissance vocale ? Je ne sais pas, il y a beaucoup de façon de se faire comprendre, encore faut-il que les personnes soient informées/formées.

La personne référente handicap dans votre cinéma permet d’éviter cette situation désagréable pour la spectatrice. Elle peut organiser des formations ou elle-même sensibiliser les employé·e·s.

D’autres ressources pour approfondir

Interview avec une référente handicap : Référent handicap entreprise : la personne sur qui compter?
Les missions d’une référente handicap : https://youtu.be/qV2-aylgF0E
Former un référent handicap : Former un référent handicap – OETH

Darius Marder échange avec l'acteur Riz Ahmed

SOUND OF METAL : Des ressources d’initiatives

Sound of Metal de Darius Marder, en salle depuis le 16 juin 2021, donne aux cinémas l’occasion de créer des rencontres autour de différentes notions : son, langage, surdité…
On a relevé différentes initiatives, pour vous donner de la suite dans les idées. Il est important aussi de garder en tête que ces initiatives sont des exemples autour du film de Darius Marder. Certaines sont transposables pour d’autres films. Il ne faut pas forcément attendre la sortie d’un film qui traite d’une déficience pour parler de l’accessibilité sensorielle des films.

Une avant-première avec ST-SME à l’écran suivie d’un échange

Mardi 15 juin 2021, 19h45, Paris, Dulac Cinéma, salle Majestic Bastille.
Dulac Cinéma a fait le choix de proposer une avant-première avec sous-titres pour personnes sourdes et malentendantes à l’écran. Les ST-SME possèdent un code couleur ; choisir de les diffuser à l’écran pour l’avant-première c’est inciter les personnes déficientes auditives à s’y rendre mais aussi faire l’expérience d’une séance inclusive avec des personnes déficientes et non déficientes.
Cette avant-première s’est poursuivie d’un échange soutenue par une interprète en Langue des Signes Françaises.
Partenariats : Tandem et Roger Voice.

Une séance-rencontre avec un batteur et une psychologue

Vendredi 18 juin 2021, 20h00, Pessac, Cinéma Jean Eustache.
Coup de cœur du Cinéma Jean Eustache, Sound of Metal trouve aussi un débat singulier dans ce cinéma de Pessac. La projection est suivie d’une double rencontre avec Théo Begue, un batteur de métal et professeur de batterie et Bénédicte Gourdon, une psychologue de l’Unité d’accueil et de soins des patients sourds au CHU de Bordeaux.
Le film est projeté en version ST-SME et le débat est accompagné par une interprète en Langue des Signes Françaises.
Informations : Séance-rencontre – Sound of metal

Un temps d’échange sur la communication gestuelle

Mardi 22 juin 2021, 19h00, Montélimar, Cinéma Les Templiers.
Une séance avec un échange, cette fois-ci, accès sur le langage et la communication. Bénédicte Cobetto s’appuie sur le film Sound of Metal pour aborder la communication gestuelle et visuelle et améliorer la communication grâce aux gestes. Elle donne des clés et des outils pour mieux appréhender une discussion avec des personnes sourdes et malentendantes.
Ce temps d’échange est un exemple d’utilisation d’une projection du film pour sensibiliser à la surdité.
La séance est en version ST-SME.
Partenariat : L’esperluette
Informations : Sound of Metal – Sensibilisation à la surdité

Une discussion avec l’ingénieur du son, Nicolas Becker

Jeudi 24 juin 2021, 19h45, Montreuil, Cinéma le Mélies.
Le Mélies de Montreuil, avec l’association Retour d’image, ont fait le choix intelligent d’inviter l’ingénieur du son Nicolas Becker pour un ciné-débat. Fraîchement oscarisé pour son travail sonore sur Sound of Metal, le concepteur assistera à la séance et répondra aux questions des spectateurs et spectatrices. Cet échange est animé par Diane Maroger, fondatrice de Retour d’image, professionnelle de la production, devenue sourde.
Diffusée en ST-SME, la séance s’adresse à tou·te·s et l’invité peut intéresser tous les publics. Le débat est interprété en Langue des Signes Françaises et transcrit à l’écran grâce au système de vélotypie.
Partenariat : Retour d’image
Informations : Ciné-débat inclusif “Sound of Metal”

Un ciné-débat autour du film et de la Langue des Signes Françaises

Jeudi 1er juillet 2021, 20h00, Langres, Cinéma New Vox Langres.
Dans le cadre du “cycle Culture sourde”, le New Vox Langres organise un ciné-débat autour des différents sujets abordés par Sound of Metal. Véronique Flamand, Présidente de « Langres Signes », interviendra pour le débat, et traduira en langue des signes pour les personnes sourdes et malentendantes présentes.
Partenariats : Langres Signes, Autour de la Terre
Informations : Ciné-Débat signé « Sound of metal » dans le cycle « Culture sourde »

Des séances spéciales en préparation

Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, plusieurs cinémas préparent pour les prochaines semaines des séances spéciales autour de Sound of Metal. Il s’agit de cinéma Jean Carmet à Mornant (69), du cinéma Fellini de Villefontaine (38) ou encore du cinéma Alpha de Charbonnières-les-bains (69).

Continuez à nous tenir informés de vos initiatives que nous relaierons dans cet article et qui pourront inspirer d’autres animations dans les salles de cinémas. Pour plus d’informations sur le film, lisez notre article Sound Of Metal.

Logo de Futur@Cinema

Ciné Sens, partenaire du challenge FUTUR@CINEMA

Ciné Sens est partenaire du challenge Futur@Cinema. Nous accompagnons tous les projets qui souhaitent contribuer à la venue et l’accueil des jeunes en salle, en apportant des éléments pour une démarche inclusive.

Futur@Cinema à la reconquête des jeunes

Aux travers d’échanges, de partages d’expériences, de tables rondes… Futur@Cinema part à la conquête et à la reconquête des publics éloignés des salles. Plus précisément, en instaurant le challenge Futur@Cinema, l’objectif se concentre sur les jeunes spectateurs et spectatrices.

Dans cette optique, le challenge porté par Anne Pouliquen, offre un cursus d’accompagnement et d’accélération pour des projets innovants. Celles et ceux qui portent un projet, accompagnés d’entrepreneur·neuse·s s’associent aux professionnel·le·s du cinéma pour créer de nouvelles ambitions et perspectives pour les salles, les films, les spectateurs et spectatrices.

La première étape du challenge s’est déroulée les 19 et 20 mai au Pôle Pixel. Ça a été l’occasion de construire des équipes et de rapprocher des projets entres eux. Pour Ciné Sens, ça a été l’occasion de se présenter et d’informer sur son rôle en tant que partenaire.

Et à la conquête de tous les jeunes

Afin que des spectateurs et spectatrices potentielles ne soient pas écartées du projet, nous avons pu présenter quelques notions avant que chacun·e·s ne se penchent sur son projet. Nous nous sommes investis dans le challenge Futur@Cinema pour donner l’occasion à toutes ces riches idées d’être pensées dans une optique inclusive. En donnant la parole à Ciné Sens en amont des projets, le challenge Futur@Cinema s’ancre lui-même dans une dynamique inclusive. Notre intervention a donné l’opportunité à tou·te·s les participant·e·s de visualiser ce qu’est un projet inclusif ainsi que de se responsabiliser autour du lien étroit entre innovation et conception universelle. Elle nous a permis également de partager nos constats actuels sur la mise en accessibilité des films en salles.

Ciné Sens présente ses actions et sa place d'acteur ressource aux challenge Futur@Cinema.

Notre rôle au sein du challenge est précisément d’épauler chacune des équipes qui en fait la demande. Nous nous plaçons comme des personnes ressources, actives au sein des discussions pour donner des pistes ou s’impliquer pleinement à un projet. Nous avons pris part notamment à un projet initié par Dulac Cinéma auquel le Cinéma le Méliès de Montreuil, Orange et Augmented Accoustics se sont associés. Nous suivons de prêt également le projet initié par Le Cinéma Parle qui se fonde sur la version audiodécrite des films pour une découverte du cinéma.

Le prochain rendez-vous est à Annecy en Juin, en attendant restez connecté à notre veille sur l’accessibilité du cinéma !

accueillir un public malentendant dans un lieu culturel

Accueillir un public malentendant dans un cinéma

Nous avons repéré une formation “Accueillir un public malentendant” susceptible d’intéresser nos lecteurs et lectrices. Il s’agit d’un rendez-vous en deux demi-journées, les 28 et 29 mai 2021 ouvert à douze personnes maximum. Celle-ci jongle entre mises en situation, quiz en ligne, grilles d’analyse, alternance de médias et synthèses régulières pour saisir aisément les enjeux de l’accueil.

L’accueil d’un public malentendant

La formation proposée par Le Messageur est construite pour vous apporter les clés d’une bonne condition d’accueil. De cette manière, elle permet de comprendre les spécificités d’un public sourd et malentendant ainsi que celles de votre salle pour garantir une bonne réception de toutes et tous. Pour ce faire, elle s’appuie sur la règlementation en vigueur, mais donnent aussi des outils concrets qui permettent de s’impliquer dans la mise en accessibilité pratique et durable de votre lieu culturel.

À l’issue de ces deux demies-journées, vous serez formé·e·s à :

  • L’identification des obstacles liés aux surdités et les différents modes de communication
  • Le repérage des lieux et situations qui nécessitent la mise en place d’accessibilité dans un lieu culturel
  • Le choix des moyens d’accessibilité à mobiliser en fonction des besoins des publics accueillis
  • La mise en place de conditions de communication inclusives

Une session dédiée exclusivement au cinéma

Cette formation est à destination de tous les métiers du secteur culturel. Elle s’articule en mêlant les différents contextes selon les lieux et les participant·e·s présent·e·s. En revanche, une session spécifique au cinéma peut être mise en place si plusieurs personnes intéressées se manifestent.

Sur inscription uniquement

La formation est accessible sur inscription jusqu’à une semaine avant la session. Comptez 380€ (nets de taxe) par participant·e pour les 7h réparties sur deux demi-journées en visioconférence les 27 et 28 mai 2021 de 9h à 12h30.

Une session co-animée par Samuel POULINGUE et Solène NICOLAS, consultants et formateurs en accessibilité pour les personnes malentendantes.

Téléchargez la fiche PDF de la formation “Accueillir un public malentendant”. Sinon, retournez à l’accueil de Ciné Sens ou suivez notre veille sur l’accessibilité du cinéma pour les personnes déficientes sensorielles.

Module e-learning

Quelle accessibilité sensorielle pour votre cinéma ?

Nous sommes toujours plongés dans une période spéciale, dans le contexte de pandémie de Covid-19, et les salles de cinéma sont fermées depuis fin octobre.

Nous avons cependant été sollicités par plusieurs salles ou organismes qui souhaitent se pencher sur les questions d’accessibilité sensorielle. Nous sommes à votre disposition si vous souhaitez organiser un rendez-vous téléphonique ou en visio-conférence pour aborder ces sujets. Vous pouvez nous contacter à l’adresse contact@cine-sens.fr

Voici récapitulés ici divers outils ou sources documentaires qui peuvent vous accompagner dans votre démarche.

Qu’est-ce qu’un cinéma accessible au handicap sensoriel ?

https://www.cine-sens.fr/actualites/solutions-d-adaptation-rendre-les-cinemas-accessibles-au-handicap-sensoriel-2/

Information et formation de vos équipes

Module de E-learning : https://www.cine-sens.fr/module-e-learning-cinema-accessible-handicap-sensoriel/

Communication auprès des relais et associations

Fiche pratique : https://www.cine-sens.fr/methodes/informer-les-publics-porteurs-handicap-sensoriel/fiche-pratique-associations-et-relais/

Annexe Exemples de communication : https://www.cine-sens.fr/methodes/informer-les-publics-porteurs-handicap-sensoriel/annexe-fiche-pratique-associations-et-relais-handicap-1/

Nous avons fait un repérage des relais associatifs au niveau national et pour certaines zones géographiques et pouvons mettre ces informations à votre disposition. Contactez-nous.

Accueillir le public déficient sensoriel

https://www.cine-sens.fr/methodes/accueillir-les-publics-handicapes-dans-les-cinemas/

Documentations en ligne sur l’accessibilité sensorielle

Toutes notre documentation

Nous sommes à la disposition des responsables de cinémas ou de groupements de cinémas pour échanger avec vous sur ces sujets.

contact@cine-sens.fr

Opérateur de prises de vues

Ciné Sens sensibilise les professionnel·le·s de demain !

Cher·ère·s enseignant·e·s, contactez Ciné Sens ! Les écoles, formations et universités en cinéma peuvent solliciter notre association pour que nous intervenions au sein de vos cours pour accompagner et sensibiliser les futur·e·s professionnel·le·s qui sont dans vos établissements.

Cela fait plus d’un an que notre association sensibilise les jeunes professionnel·le·s sur les sujets d’accessibilité pour les personnes en situation de handicap. Nous agissons exclusivement autour des déficiences sensorielles, c’est-à-dire les personnes aveugles, malvoyantes, sourdes et malentendantes. Dans cette logique, nous proposons des interventions auprès des jeunes pour leur permettre de comprendre les enjeux et les orienter dans une dynamique inclusive.

Les pratiques se multiplient et les questions à soulever s’en suivent pour les différents publics. Le Cinéma doit mettre en place des solutions de compensations pour les personnes porteuses d’une déficience sensorielle. Ainsi, notre intervention vise à organiser une discussion autour des équipements, de l’accessibilité des films ou encore des salles. Elle cherche à déclencher une dynamique inclusive chez les personnes en formation pour qu’elles aient les clés en main. De ce fait, elles pourront intégrer au mieux l’accessibilité dans leurs prochains projets.

Notre présentation est modulable en fonction du public. Nous pouvons nous organiser pour qu’elle tienne dans un créneau horaire de vos emplois du temps avec une durée de 45 minutes à 2 heures. Elle peut avoir lieu sur place ou en ligne, pour tenir compte des contraintes sanitaires actuelles.

Pensez à nous contacter

Prochainement Ciné Sens interviendra au sein de cursus cinéma dans les universités Jean-Moulin Lyon 3, Aix-Marseille, Paul-Valéry Montpellier 3.

Alors, si vous êtes intéressé·e·s par une intervention dans votre formation, n’hésitez pas à nous contacter par mail. En attendant, vous pouvez regarder notre module e-learning pour un premier aperçu des thématiques abordées.

Au plaisir de vous rencontrer et de répondre à vos questions.

Image par StockSnap de Pixabay.

Ciné Sens développe sa plateforme de communication !

Échanges entre professionnel·le·s sur l’accessibilité au cinéma

Appel à contribution pour la préfiguration d’une plateforme d’échanges

Ciné Sens reçoit régulièrement des demandes de personnes travaillant dans la filière cinéma qui se questionnent sur l’accessibilité sensorielle des films et des salles, ou l’accueil de personnes en situation de handicap. Ciné Sens observe aussi, au fil de ses interventions ou partenariats, des pratiques intéressantes sur le terrain, une expérience qui se construit et qui gagnerait à être partagée. Aussi, nous travaillons sur la création d’une plateforme d’échanges où les professionnel·le·s pourront s’exprimer entre elles et eux sur des sujets d’accessibilité sensorielle et être conseillé·e·s par leurs pairs.

Avant de la lancer, Ciné Sens aimerait récolter l’avis des destinataires potentiels. Ainsi, nous lançons un appel à contribution pour définir au mieux cette plateforme. Vous pouvez nous envoyer un mail pour recevoir le questionnaire.

La plateforme d’échange pour le cinéma

En développant cette plateforme, nous souhaitons mettre votre expérience au cœur des échanges. Partir de vos anecdotes ou problématiques rencontrées sur vos temps de travail pour en comprendre certaines généralités et vous accompagner à y répondre en faisant appel aux expériences d’autres participants. Chaque professionnel·le s’est déjà trouvé·e face à une question inédite. Cette plateforme d’échanges pourrait contribuer à faire circuler les solutions, les témoignages, les questionnements autour de l’accessibilité aux déficiences sensorielles.

Les pratiques et les équipements pour rendre les films et les cinémas accessibles ne sont pas toujours optimaux. L’accessibilité a besoin encore de recherche et de développement pour répondre aux enjeux d’une société inclusive. Et l’expérience se développe d’un bout à l’autre de la filière, au fil des évolutions de sa mise en accessibilité. Ciné Sens se veut aussi une plaque tournante de ces informations et cherche à les redistribuer auprès de tous. Ainsi ce projet de plateforme permettrait de construire une ressource de solutions éprouvées pour répondre aux enjeux d’accessibilité du cinéma.

Répondez à notre questionnaire

Dans cette phase de préfiguration, nous avons préparé un questionnaire à destination des professionnel·le·s de la filière cinéma. Si vous souhaitez y répondre (5 minutes environ), envoyez-nous un mail. Vos réponses nous sont essentielles pour que cette plateforme réponde au mieux à vos attentes et qu’elle soit la plus adaptée à votre organisation professionnelle ainsi qu’à vos pratiques.

Écrivez-nous sur notre mail et nous vous enverrons le questionnaire !

Image à partir des images de PixLoger et Lu Lettering de Pixabay

Deux personnes déficientes visuelles parlent de l'audiodescription

Émission à (re)découvrir « L’audiodescription : l’art d’écouter les images »

Anne Thillet propose une émission détaillée sur l’audiodescription dans un épisode de la série documentaire « À vous de voir », disponible sur France 5.

Si vous souhaitez découvrir ou en apprendre plus sur l’audiodescription, nous vous invitons à prendre 25 minutes de votre journée pour ce nouvel épisode de la série « À vous de voir ». Le documentaire donne la parole à plusieurs acteurs et actrices de l’audiodescription et offre de riches informations.

Patrick Saonit, ex-chef de projet Audiovision à l’Association Valentin Haüy, ouvre le documentaire en racontant l’Histoire de l’audiodescription : de sa naissance aux États-Unis et l’implication de la famille Coppola, jusqu’à son arrivée en France et sa place aujourd’hui. Une fois ce contexte général posé, l’émission s’aventure vers différent·es protagonistes qui gravitent autour de l’audiodescription.

Ce qui fait de ce documentaire une véritable source d’informations est sa distribution de la parole. En effet, au cours des 25 minutes, nous suivons les mots d’auteur·trices (Gérard Chevalier-Appert, Dune Cherville, Laure Morisset), de relecteur·trices (Marie-Pierre Warnault) et de spectateur·trices non-voyant·es. Ces riches échanges sont articulés par le documentaire dans le sens de la production d’une version audiodécrite. Ainsi, l’émission commence par montrer les enjeux de l’écriture. Elle appuie l’importance de la relecture avec un collaborateur non-voyant et nous ouvre les portes d’un atelier d’écriture d’une audiodescription emmené par Dunes Cherville lors du festival Premiers Plans d’Angers. Elle nous dévoile aussi les retours critiques des spectateur·trices déficient·es visuel·les impliqués dans le prix de la Fondation Visio de ce festival. Enfin, on écoute le point de vue du réalisateur, Jérémy Trouilh, sur la version audiodécrite de son film : Gagarine.

Cette émission sur l’audiodescription est disponible jusqu’au 2 novembre 2021 sur france.tv. N’hésitez pas à aller la voir et la montrer autour de vous.

Pour plus d’informations sur l’audiodescription, vous pouvez aussi lire notre article sur le Guide de l’audiodescription (CSA).